Je n’ai pas le talent de dessiner ou de peindre. C’est par la photographie que j’aime partager mes émotions devant les paysages de Bretagne. Les joggers, les pêcheurs, les chasseurs, tous les lève-tôt savent la magie des brumes matinales, des rayons de soleil dans les sous-bois, des rencontres avec les animaux, de cet engourdissement de la nature par le froid du lever du jour.
Il y a toujours des raisons de s’émerveiller même, et surtout, lorsqu’il ne fait pas beau, même pour des blockhaus. Pour eux, j’ai une tendresse particulière. Pour ces colosses aux pieds de sable, témoins d’un temps sombre dont j’essaie de garder le souvenir.
C’est essentiellement par le noir et blanc que j’arrive à exprimer ce que je ressens. Comme y parviennent Michael Kenna, David Burdeny, Bruno Mercier et Michel Rajkovic qui ont eu une grande influence sur mon travail. Je les admire. Je les remercie. Mais, j’estime que maintenant ma vision s’en est détachée.
Photographe autodidacte, je pratique depuis mes quinze ans, depuis que mes parents mon offert mon premier boitier réflex.
J’ai adoré voir apparaître mes images dans le révélateur mais je suis passé au numérique sans état d’âmes. Que de possibilités en plus ! Je ne reviendrai jamais en arrière.
Je continue à ouvrir les yeux lorsque je me déplace. Je repère. Il faut savoir imaginer qu’un paysage puisse être admirable sous certaines lumières, dans certaines conditions et traquer celles-ci. Savoir mettre un maximum de chances de son côté pour être là au bon moment.
J’ai encore plein de projets.
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