Ramasser a toujours été chez moi une obsession, à l’image des glaneurs du documentaire d’Agnès Varda. Tout a commencé par des déchets de plage. Bois flottés, débris de bateaux, tongs oubliées, galets, morceaux de métal, de plastique ou de flotteurs sont devenus corps, bras, jambes, yeux, bouches ou nez dans des assemblages sur des plaques de medium recyclées. C’est en suivant les cours de l’atelier “Sculpture et Volumes” de l’Ecole supérieure d’arts de Lorient que j’ai pris goût à la matière de récupération. Sa benne à ordures est une véritable mine. Puis j’ai élargi mon terrain de chasse aux trottoirs de la ville. A y regarder de près, l’asphalte regorge de déchets métalliques rouillés ou non, de la capsule de bière aux arêtes de balayeuse mécanique. En y additionnant mes propres déchets et de vieux outils dégotés dans des ateliers de bricoleurs, quelques drôles de têtes ont vu le jour. Elles composent l’essentiel de mes assemblages, des têtes à rouilles.
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